La faim émotionnelle n’est pas une fin en soi

3/19/20251 min read

Cette faim qui se réveille lorsqu’il y a un vide, un émotionnel en dent de scie ou encore une contrariété de la journée.

On pourrait apparenté cela a une créature dans une caverne qui sort de manière soudaine, aléatoire.

Mais pas si soudaine que cela, cela peut être à des moments précis :

En rentrant du travail, après des disputes, après une rupture, après un jugement etc..

En premier lieu, il y a à voir les blessures qui ont pris naissance dans l’enfance qui une fois adulte sont devenues des plaies béantes.

Se sentir abandonné, rejeté, trahi, incompris, humilié , la douleur est tellement forte, ravive des souvenirs que l’on cherche à faire taire en se goinfrant.

Sauf qu’à la fin de cette faim, il n’y a que de la culpabilité, de la honte et à force l’effet boule de neige répétitif fait que l’on ne se supporte plus et le corps peut en pâtir.

Mais aussi au niveau :

  • Des coutumes culturelles : bien manger comme les autres, alors on mange pour faire comme les autres et être accepté.

  • Des entités qui pouvaient avoir des comportements similaires et qui sont accrochées à nous.

  • Une dépendance affective qui peut se transformer en dépendance à qq chose d’autre, sauf que le vide n’est jamais comblé.

L’estime de soi est sous le tapis, la confiance idem et des fois l’envie de se couper des relations pour ne plus souffrir et aussi parce que toute dépendance exile du monde.

A partir du moment ou l’on peut se cacher pour manger, c’est qu’il y a potentiellement un mal être dissimulé.

Combler un vide par de la nourriture est humain surtout si dans les traditions familiales ont habitué à recevoir une « récompense » lorsqu’il y avait des douleurs, un évènement difficile, apaiser une crise d’enfant etc..

Aller identifier les sources du mal être, remonter jusqu’à l’origine de tout ça, permet de mieux se comprendre, s’accepter et remplacer ses comportements petit à petit.